lundi 7 avril 2014

Garder la "conscience de Christ" Henry Viaud Murat

Garder la "conscience de Christ" 


Article de Henri Viaud-Murat.

Une condition essentielle pour marcher par l’esprit, c’est garder en permanence la "conscience de Christ".


"Garder la conscience de Christ", c’est être constamment conscient de la présence de Christ en nous, de Sa Personne et de Son oeuvre. C’est aussi être constamment conscient de notre position céleste en Christ, et de ce que cette position implique pour notre marche pratique sur cette terre.

En cela, la conscience d’un enfant de Dieu de la nouvelle alliance, conclue dans le sang de Jésus, diffère fondamentalement de la conscience des saints de l’ancienne alliance!

En effet, aucun des saints de l’ancienne alliance n’a jamais eu l’immense privilège de bénéficier de la présence permanente de Dieu en lui! Aucun n’a jamais eu conscience de la réalité de sa nouvelle nature spirituelle! Aucun n’a jamais eu conscience de sa position céleste en Christ!

Les différences entre les saints de l’ancienne alliance et ceux de la nouvelle alliance sont tellement fondamentales, tellement énormes, que nous devons nous garder soigneusement de la mentalité qui était la leur!

Pourtant, cette mentalité de l’ancienne alliance se perpétue toujours chez beaucoup de Chrétiens. Et ils ne se rendent pas compte que c’est cette mentalité qui les maintient dans la défaite spirituelle, et qui les empêche de profiter pleinement des grâces splendides, et des avantages glorieux qui nous sont offerts en Jésus-Christ.

Par exemple, les Juifs étaient, parmi tous les peuples de la terre, ceux qui avaient été choisis par le Seigneur pour constituer Son peuple. Ils bénéficiaient en cela de la fidélité d’Abraham le croyant, avec lequel Dieu avait conclu une alliance inviolable.

Pour un Juif du temps de David ou de Salomon, la bénédiction suprême consistait à savoir que l’Eternel était présent dans le Lieu Très Saint du Tabernacle ou du Temple de Jérusalem.

Le Juif pieux pouvait vivre dans la proximité immédiate de son Dieu. Il pouvait recevoir Sa bénédiction s’Il respectait Ses commandements. Il pouvait bénéficier du sang des sacrifices. Il pouvait invoquer de loin ce Dieu redoutable, et Lui adresser ses prières.

Mais jamais aucun Juif n’aurait pu même imaginer qu’un jour, ce grand Dieu viendrait demeurer en permanence dans son esprit, au point de faire de lui un temple vivant de l’Eternel!

Aujourd’hui, le moindre disciple de Jésus-Christ est devenu le temple vivant du Seigneur! Dans son esprit régénéré, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont venus résider en permanence! Jésus a dit à Ses disciples:

"Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jude, non pas l’Iscariot, lui dit: Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde? Jésus lui répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui" (Jean 14: 16-23).

En outre, jamais aucun Juif n’aurait pu espérer que l’Eternel ferait de lui une nouvelle création semblable au Dieu vivant! Jamais ce Juif n’aurait pu espérer qu’un jour, son esprit régénéré aurait pu "être assis, dans le Messie, dans les lieux célestes", bien au-dessus de Satan et de toutes ses puissances mauvaises!

Et pourtant, bien-aimés, ce sont les grâces que Dieu a déversées en abondance sur le moindre des saints de la nouvelle alliance!

Mais il faut reconnaître que la plupart des Chrétiens ne mesurent pas ces grâces à leur juste valeur, et continuent à se comporter comme le faisaient les Juifs, et comme ils le font toujours, tant qu’ils n’ont pas reconnu en Jésus leur Messie!

Voilà pourquoi nous devons avoir, et garder précieusement, cette "conscience de Christ", qui change tout dans la vie d’un croyant!

Beaucoup de Chrétiens sont encore affligés d’une mauvaise conscience, justement parce qu’ils n’ont pas une pleine conscience de la réalité spirituelle qui est la leur, une fois qu’ils sont devenus une nouvelle création en Christ.

Ces Chrétiens ont pourtant bien eu la conscience qu’ils étaient des pécheurs; ils ont bien eu la conscience que le Seigneur Jésus était mort pour leurs péchés, et que leurs péchés passés avaient été effacés. Mais ils n’ont pas reçu une révélation suffisante de la Vérité, au point d’avoir une pleine conscience de leur nouvelle nature en Christ, et de leur position céleste en Christ.

Il y a dans l’épître aux Hébreux plusieurs passages qui jettent une vive lumière sur cette purification de notre conscience:

"Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle; et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait. C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation. Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!" (Hébreux 9: 6-14).

L’auteur montre ici que les sacrifices de l’ancienne alliance, et le sang des boucs et des veaux, étaient impuissants pour purifier parfaitement la conscience de ceux qui offraient ces sacrifices. Ils avaient conscience qu’un sacrifice avait été effectué pour "couvrir" leur péché, mais ils n’avaient pas conscience qu’ils étaient de nouvelles créations, et que tous leurs péchés passés étaient complètement effacés, par un sang plus précieux que le sang des animaux!

Encore moins avaient-ils la conscience qu’un futur sacrifice parfait, celui du Messie, allait non seulement purifier parfaitement leur conscience des oeuvres mortes, mais allait aussi leur assurer à la fois la mort de leur ancienne nature de péché, et la création en eux d’une nouvelle nature parfaite, semblable à la nature même de Dieu, et capable de ne plus pécher!

Mais, aujourd’hui, combien de Chrétiens ont-ils pleinement conscience de cette réalité?

"En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés? Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: voici, je viens, dans le rouleau du livre, il est question de moi, pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord: tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite: voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés" (Hébreux 10: 1-14).

Quelle puissance absolue dans ces paroles! Il y a là de quoi faire exploser tous les principes religieux désuets, toutes les pratiques religieuses vaines et inefficaces!

Par une seule offrande, celle de Son Corps sur la Croix, Christ, le Messie d’Israël, a, une fois pour toutes, non seulement sanctifié ceux qui croyaient en Lui, mais aussi, amené à la perfection pour toujours ceux qui ont été ainsi sanctifiés! Ceux-ci n’ont pas oublié la purification de leurs anciens péchés. Cela signifie qu’ils ne gardent même plus la conscience de leurs péchés passés, parce qu’ils savent qu’ils ont été parfaitement purifiés de ces péchés, et ils ne l’oublient pas!

Christ a aboli La Loi et ses sacrifices, qui n’étaient que l’ombre des choses à venir, et qui n’avaient servi que pendant un temps d’attente et de préparation, pour instituer une réalité nouvelle et parfaite en tout point!

Oui, l’offrande du Corps de Jésus sur la croix nous a sanctifiés, nous a parfaitement purifiés de tous nos péchés passés, et nous a définitivement délivrés de notre ancienne nature de péché!

Oui, l’offrande du Corps de Jésus sur la croix nous a aussi définitivement amenés à la perfection, dans notre nouvelle nature régénérée!

Nous savons aussi que Christ n’est pas resté dans la tombe! Le troisième jour, Il est ressuscité. Quarante jours plus tard, Il est monté aux cieux, et Il S’est assis triomphalement à la droite de Dieu le Père, attendant que tous ses ennemis soient définitivement anéantis!

"Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous" (Ephésiens 1: 3-23).

Quelle surabondance de bénédictions! Quel est le Juif, même le plus pieux, qui aurait pu rêver posséder seulement le millième de ces bénédictions?

Combien nous devons prier pour Israël et les Juifs, pour que leurs yeux s’ouvrent, et que tombe le fardeau spirituel qui pèse sur eux!

"Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu" (Ephésiens 2: 1-8).

Voilà, bien-aimés, ce que j’appelle "garder la conscience de Christ"! C’est garder dans notre conscience de chaque instant la réalité de la Personne de Christ, de Son oeuvre, de notre vraie nature en Christ, et de notre position spirituelle dans les lieux célestes en Christ!

Si tu gardes constamment cette conscience de Christ, où que tu sois, où que tu ailles, tu ne seras plus jamais le même, et tu ne feras plus jamais les mêmes choses que dans le passé!

Cette conscience de Christ, d’abord un peu floue, deviendra de plus en plus nette, à mesure que nous méditons ces vérités, que nous nous les approprions, et que nous en remplissons nos pensées et notre coeur!

Quand cette conscience de Christ nous remplit littéralement, il n’y a plus de place, dans notre conscience, pour les craintes, les doutes, et les pensées de ce monde, de la chair et du malin!

Nous pouvons alors tirer en permanence, du bon trésor qui remplit notre coeur, toutes sortes de richesses, ces richesses qui nous ont été abondamment données par notre Bon Père Céleste, en Son Fils Jésus-Christ!

C’est cela, "avoir une bonne conscience"! C’est avoir conscience, en permanence, des réalités spirituelles qui sont les nôtres en Christ! Si nous ne gardons pas constamment cette "bonne conscience", nous risquons de faire naufrage par rapport à la foi!

"Le but du commandement, c’est une charité venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns, s’étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours" (1 Timothée 1: 5).

"Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi (1 Timothée 1: 18-19).

Remarquez à quel point la foi est associée à une conscience pure, à une "bonne conscience"! Un Chrétien qui n’a pas la connaissance de la pureté absolue de sa nouvelle nature en Christ, et qui ne marche pas en permanence dans la sanctification, est un Chrétien dont la foi n’est pas fondée sur le Roc. Quand la tempête vient, il risque fort de faire naufrage par rapport à la foi.

La conscience morale n’est pas autre chose que la prise de conscience de notre état spirituel réel devant Dieu. Lorsque notre conscience nous accuse, cela signifie que nous avons conscience de quelque chose que Dieu réprouve, et que nous avons besoin de purifier notre conscience de cette souillure.

Lorsque nous avons pleinement conscience de l’oeuvre parfaite de Christ, et de notre position en Christ, lorsque nous savons que nos péchés ont été pardonnés, et que nous sommes unis à Christ dans Sa sainteté et Sa justice parfaites, alors, tant que nous sommes dans cet état, notre conscience ne nous reproche rien. Nous avons la "bonne conscience" que nous devrions toujours avoir!

Si un péché ou une oeuvre charnelle venait à ternir cette bonne conscience que nous avions, là encore, Dieu a pleinement pourvu, dans Sa grâce, pour nous restaurer! Le sang de Christ est toujours disponible pour effacer les péchés de ceux qui les reconnaissent devant Dieu! Et nous pouvons aussitôt reprendre notre position parfaite en Christ!

Bien-aimés, demeurons en permanence dans cette "conscience de Christ"!

"Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu" (2 Corinthiens 1: 12).

Si Paul pouvait ainsi confesser qu’il s’était conduit dans le monde, et surtout à l’égard des Chrétiens, avec sainteté et pureté devant Dieu, c’était parce qu’il avait appris à ne plus s’appuyer sur la sagesse charnelle, sur la sagesse de ce monde, et sur les traditions des hommes! Mais il s’appuyait en permanence sur la grâce de Dieu, manifestée en Jésus-Christ!

Notre conscience a été purifiée des oeuvres mortes! Nous ne faisons plus partie des incrédules dont l’intelligence et la consciences sont souillées! (Tite 1: 15). Mais nous pouvons à présent servir Dieu avec une conscience et un coeur purs!

"Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure" (2 Timothée 1: 3).

Comme Paul, rendons aussi grâce à Dieu, parce qu’Il nous a rendus capables d’avoir la "conscience de Christ", et de Le servir avec une conscience parfaitement pure!



Henry Viaud Murat 

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