jeudi 10 juillet 2014

Apprenez a voyager léger ! : Bob Gass

Apprenez à voyager léger !

"Débarrassons-nous donc de tout ce qui alourdit notre marche..." Luc 1. 36

Les compagnies d’aviation incluent dans le prix de leur billet au moins un bagage. Parfois certains passagers ont la surprise désagréable de découvrir que leurs bagages dépassent le poids autorisé et qu’ils doivent payer un supplément. Notre passage sur cette terre ressemble à un voyage. Si nous voulons arriver à bon port, et finir notre course, mieux vaut voyager léger. Cela implique de nous débarrasser des fardeaux susceptibles de nous ralentir ou de nous forcer à faire une pause pour nous reposer. Quels sont ces fardeaux ? 

1- Les blessures du passé. Les ressasser entretient la mémoire. Comment espérez-vous ensuite imiter Paul ? "Oubliant le passé et le chemin parcouru, je tends de tout mon être... vers ce qui est devant moi" (Philippiens 3. 12 PV). En interviewant des centenaires on se rend compte que l’un des secrets de leur longévité réside dans leur attitude positive concernant l’avenir, et leur refus de s’enfermer dans le "bon vieux temps". 

2- Le refus de pardonner. Refuser d’oublier le passé entraîne souvent le refus de pardonner aux auteurs de ces blessures. L’amertume est un bagage très lourd, et qui s’alourdit au fil des ans. Ce qui a commencé de manière triviale devient au bout d’un certain temps un vrai boulet de canon. 

3- La haine, la jalousie, le désir de vengeance. Nous ne vivons pas seuls. Nous avons besoin des autres, autant qu’eux ont besoin de nous. Les émotions qui déterminent nos relations peuvent être positives (amour, générosité, abnégation) ou négatives. A chacun d’entre nous de choisir. Mais seules les premières nous donneront des ailes pour courir notre course ! 

4- Les regrets. Dieu a confié à chacun d’entre nous une mission spécifique en ce monde. Nous faisons tous des erreurs de parcours ici ou là, mais les plans divins ne s’écroulent pas pour autant. Gérer une erreur passagère implique de se repentir, en parler avec Dieu avant de reprendre le bon chemin, en suivant Sa direction. 

5- Le sentiment de culpabilité. Bien que libérés de l’esclavage du péché, nous ne sommes pas parfaits. Dieu déteste le péché mais Il ne nous déteste pas. Il souhaite seulement que nous venions à Lui pour l’admettre. David a dit : "C'est auprès de Toi que se trouve le pardon..." (Psaume 130. 4). Apprenons à voyager léger !

Bob Gass 

www.saparole.com 

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